La Chance accompagne les jeunes ruraux vers le journalisme

Créée en 2007, l’association La Chance s’est donné pour mission d’encourager la diversité dans les métiers des médias. Gratuite, sa prépa aux concours d’écoles de journalisme forme ainsi chaque année une centaine d’étudiants boursiers, issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville et des zones rurales isolées

« Notre création en 2007 relève d’un constat : le peu de diversité au sein des rédactions. Un manque qui s’explique en partie par les difficultés d’accès à la profession pour un grand nombre d’urbains ou de ruraux qui n’ont souvent pas les moyens d’engager les frais nécessaires à leurs études ou qui estiment simplement ne pas avoir leur chance », confie Lucie Guesdon, responsable de la pédagogie et de la communication au sein de l’association.

Apprendre au contact des professionnels
Les étudiants de La Chance sont accompagnés par un solide réseau de 350 journalistes bénévoles qui travaillent pour les plus grands médias (France TV, Radio France, l’AFP, l’Obs, etc.). Au programme : cours, tests d’actualité ou de culture générale, exercices journalistiques, technique de la pige, initiations aux différents supports. « Cette approche concrète les prépare aux concours des grandes écoles et encourage leur future insertion professionnelle », ajoute Lucie Guesdon. « Nos élèves peuvent également compter sur leur tuteur ou tutrice et échangent régulièrement avec les parrains et marraines de l’association. »

Cas d’école
Originaire de Quéménéve, commune de 1120 habitants, dans les environs de Quimper, Gauthier Hascoët a suivi la prépa La Chance à Rennes en 2020. Auparavant, il avait tenté les concours d’écoles de journalisme ; sans succès. Il ne retient« que du positif » de son expérience et tient à saluer le rôle des encadrants qui auront su instiller « un climat de confiance » propice aux échanges. « Ce qu’il y a de très intéressant dans cette prépa c’est qu’elle ne nous forme pas seulement aux aspects théoriques. En étant au contact de professionnels en activité, on apprend également ce qui fait leur quotidien. Comment se vit le métier de journaliste » souligne Gauthier Hascoët qui a depuis intégré l’école de journalisme de Grenoble (EJdG) et travaille en parallèle à France Bleu.

 

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