Après un premier échec aux concours, d’anciens étudiants de La Chance aux Concours tentent à nouveau d’intégrer une école de journalisme. Ils sont aidés en cela par l’association qui a mis en place un dispositif spécial pour les accompagner.

On ne réussit pas forcément les concours des écoles de journalisme du premier coup. Au contraire. Beaucoup passent les épreuves deux, voire trois fois, avant de décrocher le sésame tant espéré. Cette année, La Chance aux Concours a tenu à être aux côtés de ses anciens étudiants pour leur donner un petit coup de pouce, une seconde chance, en somme. Quatre d’entre eux ont répondu à l’appel. Ils ont pu bénéficier du tutorat de Gérard Marcout, diplômé du Centre de formation des journalistes en 1970 et bénévole de La Chance aux Concours. Sa carrière d’agencier mais aussi de formateur en école de journalisme ont représenté un plus indéniable dans la préparation des concours des quatre « repasseurs ».

« Ils ont fait le bilan de ce qui n’a pas marché l’année précédente, explique Gérard Marcout. Ils ont déjà une expérience de la préparation, alors on a travaillé en priorité sur les épreuves où ils ont eu des difficultés. » Synopsis, articles d’actualité, questionnaires de culture générale… Comme leurs camarades présents tous les samedis pour les cours de La Chance aux concours, les quatre candidats rendent régulièrement des travaux journalistiques que Gérard Marcout corrige. Pour Laura, cet encadrement a été un atout précieux : « C’est très bien d’avoir quelqu’un qui a été correcteur, on comprend mieux ce que l’on attend de nous ».

Et la préparation a beau se faire à distance, Gérard Marcout veille à ce que ses étudiants restent concentrés sur l’objectif. Par téléphone ou par mail, il est présent. « Il te donne confiance, raconte Abdel. Tu as le sentiment qu’il y a quelqu’un derrière toi qui te soutient. » Le faible effectif permet d’accorder une attention particulière à chacun. Peu importe le jour ou l’heure, Gérard Marcout se montre disponible et n’hésite pas à passer des heures au bout du fil pour booster le moral ou prodiguer des conseils.

Gérard Marcout espère bien que les étudiants qu’il soutient feront le « le grand chelem » en obtenant chacun une école. Désormais, la balle est dans leur camp. « Il nous a donné les armes, à nous de nous en servir », conclut Laura.