La Chance aux concours a encore frappé. A l’image de son dernier coup d’éclat, lauréate de La France s’engage, La Cac continue de s’investir auprès des jeunes diplômés en lançant des ateliers d’insertion professionnelle depuis le 16 avril dernier.

Diplôme en poche et volonté à bras-le-corps, s’implanter sur le marché du travail est l’ultime étape dans son parcours journalistique. Pas facile mais pas insurmontable, le discours d’introduction de Baya Bellanger (fondatrice de La Cac) lors de cette présentation de ces ateliers d’un tout nouveau genre nous le prouve ; « C’est possible je suis convaincue, on peut vivre de notre métier et même bien en vivre ». A la poubelle donc les désillusions du passé et place à la solidarité « made in Cac » comme toujours. Pour ce faire, Baya liste les ingrédients clés de la réussite : « le réseau et étendre la solidarité ; une meilleure connaissance du milieu ou encore le développement de ses compétences », indique la journaliste devant une trentaine d’étudiants prêts à s’engager encore plus. Sur ces bases fondatrices, « pourquoi pas innover ensemble : Les ateliers c’est vous ! »

Des ateliers interactifs
Entre en piste Nassima Ouail (Cac 2012), journaliste et responsable insertion professionnelle pour La Cac. Un maître mot faire du « Networking » mais pas que. Dans les faits, ces ateliers prendront la forme « de réunions, une ou plusieurs fois par semaine et/ou par mois de 19h à 21h du lundi au jeudi. Lors de ces rendez-vous réservés aux adhérents : deux responsables devront faire valider au préalable par l’association la thématique choisie. A eux par la suite de mobiliser les troupes sur Facebook et surtout d’orchestrer cette réunion (power point, matériels et déroulé de la séance) grâce entre autres, aux témoignages d’intervenants extérieurs et/ou d’anciens de La Cac préalablement contactés. « Ils doivent penser l’atelier et surtout créer de l’interactivité sous la forme de conférence, de questions réponse etc… », souligne Nassima. L’appel aux projets « 100% sur mesure » est lancé.

Un foisonnement d’idées
Deuxième temps fort de cette journée, le témoignage d’ Emile Costard (Cac 2013, correspondant en Tanzanie) et d’ Emma Roulin (Cac 2011, webdoc la Dream Teen). Financement d’un projet, prise de contact avec les médias ou encore bon plans niveau technique, les deux anciens ont partagé leurs expériences personnelles face à une assemblée attentive. Bref, des projets et surtout un investissement qu’ils peuvent aujourd’hui brandir comme « carte de visites » pour de futurs projets. Témoignages terminés et prise d’une petite collation plus tard, une table ronde permet de faire émerger un bon nombre de thématiques. En piste donc pour les prémisses d’un premier atelier. Dehors on échange autour de l’enquête et la pige, d’autres sont prêts à faire leurs valises pour l’étranger … alors si vous êtes dans la même situation ou pas, dépêchez-vous et rendez-vous pour le tout premier atelier « Partir à l’étranger ». Lanceurs de thématiques à vos claviers et pour les autres à vos agendas, « Yes we CAC ! »