Grâce à des cours hebdomadaires dispensés par Shelley Marcout, les candidats aux concours d’entrée des écoles de journalisme reçoivent une préparation spécifique pour les épreuves d’anglais.

Deux fois par semaine, Shelley Marcout retrouve les étudiants de La Chance aux concours pour des cours d’anglais. Ceux-ci sont répartis en quatre groupes selon leur niveau, chaque groupe étant composé de six élèves. Au programme : des traductions, des commentaires de cartoons, mais aussi beaucoup de grammaire. Les étudiants sont régulièrement évalués lors d’examens blancs afin de préparer les concours d’entrée des écoles de journalisme dans les meilleures conditions.

L’enseignante fait en sorte de coller au plus près des exigences des écoles en demandant à chacun de présenter en quelques mots un fait d’actualité international. Le but ? « Les faire parler, les mettre à l’aise », explique Shelley Marcout, car désormais l’épreuve d’anglais se passe aussi à l’oral pour plusieurs écoles. « Pas besoin d’être pointu », car les sujets abordés lors des concours sont très vastes et qu’on fait avant tout appel aux capacités de réflexion des candidats. Mais pour réussir, il faut « bien connaître l’actualité » pour se détacher d’une connaissance purement scolaire de la langue.

Pour parvenir à ce résultat, Shelley Marcout préconise la lecture quotidienne de la presse anglo-saxonne : « Le niveau d’anglais exigé dans les concours est celui que l’on retrouve dans les journaux. Les tournures présentes dans les sujets sont celles que l’on lit régulièrement dans les médias. Il faut donc en être imprégné. » Films, séries télévisées, sites internet : tous les moyens sont bons pour lire et entendre de l’anglais. Grâce aux livres de grammaire offerts par la maison d’édition britannique Cambridge University Press, les étudiants de La Chance aux concours peuvent pallier leurs lacunes et améliorer leur qualité d’expression.

« Même la reine d’Angleterre aurait besoin de s’entraîner pour passer les concours », glisse Shelley Marcout. Et en s’entrainant, il n’y a pas de raisons de ne pas atteindre le niveau requis, même si ce niveau comprend plusieurs exigences. En plus du vocabulaire, les correcteurs attendent des candidats qu’ils maîtrisent le style : parce qu’ils veulent devenir journalistes, les prétendants doivent, au moyen d’une écriture dynamique et en faisant appel à des exemples, captiver leur lecteur.

Shelley Marcout entretient avec les étudiants un lien privilégié. « Je vois les coups de blues, je sais quand il faut les rebooster », indique-t-elle. Elle ressent aussi « le déclic », ce moment où les candidats sont tellement concentrés et impliqués dans la préparation qu’ils sont plus calés qu’elle en actualité. Un bon signe qui ne survient que quand le travail personnel est à la hauteur.